Une légère zone de turbulence

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2 190 semaines de vie ; 36 années d’hospitalisation ; 4 opérations chirurgicales ; 80 % d’invalidité… et pourtant « Tu souris, tu adores regarder la mer. […] Tu es bien. Tu es tranquille. Tu adores toucher l’eau du bout des doigts et ce moment semble s’éterniser. »

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Description

2 190 semaines de vie ; 36 années d’hospitalisation ; 4 opérations chirurgicales ; 80 % d’invalidité… et pourtant « Tu souris, tu adores regarder la mer. […] Tu es bien. Tu es tranquille. Tu adores toucher l’eau du bout des doigts et ce moment semble s’éterniser. »

Dans ce court récit conçu comme un éloge à la différence Anne-Charlotte Paulicevich dévoile l’amour indéfectible qu’elle porte à sa jeune sœur dite « polyhandicapée ». Une ode sans concession à la différence, dans une société où tout est normé à l’excès, mais dans laquelle, pour peu qu’on accepte d’y céder, la fantaisie, un souffle de légèreté et l’élan poétique peuvent prendre le dessus… comme dans ces vers de Baudelaire extraits de Spleen et Idéal :

Mon enfant, ma sœur/Songe à la douceur/D’aller là-bas vivre ensemble !/Aimer à loisir/Aimer et mourir/Au pays qui te ressemble !

Née en 1971, Anne-Charlotte Paulicevich fut longtemps greffier des services judiciaires. Depuis une dizaine d’années, elle enseigne Le français langue étrangère. Elle aime par-dessus tout les livres, les contre-allées et la marche. En 2020, elle a laissé s’envoler de ses carnets la nouvelle Apprenons le russe ! publiée chez Short Edition.

2 190 semaines de vie ; 36 années d’hospitalisation ; 4 opérations chirurgicales ; 80 % d’invalidité… et pourtant « Tu souris, tu adores regarder la mer. […] Tu es bien. Tu es tranquille. Tu adores toucher l’eau du bout des doigts et ce moment semble s’éterniser. »

Dans ce court récit conçu comme un éloge à la différence Anne-Charlotte Paulicevich dévoile l’amour indéfectible qu’elle porte à sa jeune sœur dite « polyhandicapée ». Une ode sans concession à la différence, dans une société où tout est normé à l’excès, mais dans laquelle, pour peu qu’on accepte d’y céder, la fantaisie, un souffle de légèreté et l’élan poétique peuvent prendre le dessus… comme dans ces vers de Baudelaire extraits de Spleen et Idéal :

Mon enfant, ma sœur/Songe à la douceur/D’aller là-bas vivre ensemble !/Aimer à loisir/Aimer et mourir/Au pays qui te ressemble !

Née en 1971, Anne-Charlotte Paulicevich fut longtemps greffier des services judiciaires. Depuis une dizaine d’années, elle enseigne Le français langue étrangère. Elle aime par-dessus tout les livres, les contre-allées et la marche. En 2020, elle a laissé s’envoler de ses carnets la nouvelle Apprenons le russe ! publiée chez Short Edition.

Informations complémentaires

Poids 0,05 kg

1 avis pour Une légère zone de turbulence

  1. Aoust

    Un superbe texte sur un sujet délicat et pourtant pas du tout larmoyant.
    Des mots à la place de celle qui n’a jamais pu les prononcer.
    « Tu maîtrises une langue rare et ceux à qui tout a été donné d’emblée ont englouti et saccagé les mots les plus rudimentaires et le sens commun. »
    Magnifique.
    Lisez-le

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